Matières premières minérales : l’or noir du XXIème siècle ?

Article paru dans le magazine Pour la Science en septembre 2013 (n° 431),
rédigé par Bruno Goffé (CEREGE) et Olivier Vidal (ISTerre).

L’exploitation des énergies renouvelables nécessite la construction d’installations gourmandes en minéraux – lesquels pourraient devenir aussi convoités que le pétrole.

Les sources d’énergie renouvelable semblent inépuisables : par exemple, la puissance solaire reçue en permanence par la surface de la planète et en théorie exploitable est de 125 000 térawatts, tandis que la consommation totale de l’humanité est estimée à 17 térawatts aujourd’hui et 35 térawatts en 2050. L’énergie solaire alimente directement les dispositifs photovoltaïques ou engendre les vents, qui font tourner les éoliennes, et les courants marins, exploités par les hydroliennes.

Cependant, ces flux sont intermittents et dilués dans l’espace. Leur exploitation nécessite d’immenses et nombreuses installations terrestres ou maritimes, très consommatrices de matières premières d’origine minérale. Ces dernières n’imposeront-elles pas une nouvelle limitation ?

À l’exception de l’hydroélectricité et de la géothermie, l’exploitation des énergies renouvelables utilise aujourd’hui plus de matières minérales que celle des énergies fossiles ou nucléaire. C’est particulièrement vrai pour les éoliennes, dont les fondations, les mâts et les nacelles requièrent beaucoup de béton et d’acier : à production d’énergie équivalente,...

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Mis à jour le 15 juillet 2021