L’aléa sismique dans les zones de subduction : l’exemple Himalayen

Laboratoire(s)/équipe(s) du LabEx OSUG impliqué(e.s) : ISTerre
Porteur du Projet : Francois Jouanne

L’aléa sismique est maximum, à l’échelle mondiale, dans les zones de subduction et l’actualité récente l’a bien prouvé. L’Himalaya est exemplaire d’une zone de subduction en contexte continental et son étude fournit l’unique opportunité, par rapport aux subductions océaniques, d’acquérir des données à la fois géologiques et géodésiques à l’aplomb des ruptures à l’origine de séismes de magnitudes supérieure à 8. Ce type de données permet de progresser dans l’estimation de l’aléa sismique 1) en améliorant la base de données sur la succession et la répartition spatiale des grands événements passés (Mugnier et al., 2011) ; 2) en comparant la répartition des grands séismes avec le champs de déformation actuel (Jouanne et al., 2004, 2011) afin d’étudier le rôle des hétérogénéités et zones de blocages sur le plan de chevauchement majeur dans l’extension des ruptures. Ce projet, soutenu par le LabEx OSUG@2020, propose d’affiner ce scénario en quantifiant les importances relatives de la déformation hors séquence et de la déformation atteignant le front et en précisant le calendrier des séismes majeurs. Pour estimer l’extension des zones de rupture potentielles, les déplacements instantanés, la zone de blocage du glissement et les éventuelles aspérités seront définis par mesure GPS.

Montant accordé : 10 000 €

Bilan :

Bilan du projet







Mis à jour le 27 juillet 2016