BD « Sciences en bulles » : L’eau dévale sous les glaciers

The Conversation

Cette année, et pour la quatrième année consécutive, un livre spécialement édité pour la Fête de la science propose de mettre en lumière 12 sujets de recherches universitaires conduites par des doctorants au cours de leurs thèses. Les travaux d’Ugo Nanni, doctorant à l’IGE [1] / OSUG, ont été sélectionnés pour cette édition 2019.

Cet extrait de la BD « Sciences en bulles » est publié dans le cadre de la Fête de la science

Sous les centaines de mètres d’épaisseur des glaciers, une fine couche d’eau liquide persiste. Même si celle-ci est bien moins présente que sa forme solide, son rôle n’en est pas moins important.

Sous le soleil, la neige et la glace fondent. L’eau ainsi formée en surface se faufile dans les profondeurs glacées en passant par les crevasses. Une fois la base du glacier atteinte, elle facilite le glissement de celui-ci, qui s’accélère avec l’arrivée des beaux jours.

Mon objectif : comprendre la manière dont cette eau s’écoule et influence le déplacement des glaciers. Mais comment étudier ces processus, qui se produisent en des lieux inaccessibles ? Je les écoute depuis la surface en captant les infimes vibrations engendrées par l’eau en profondeur !

Cette méthode innovante permet de mieux comprendre la dynamique des glaciers et des calottes polaires, et ainsi de mieux prévoir leur contribution à l’élévation du niveau des mers consécutive au réchauffement climatique.

Peb&Fox/Syndicat national de l’édition, CC BY-NC-ND


► Cet article a initialement été publié par The Conversation

Publié le 10 octobre 2019

[1OSUG - CNRS / Grenoble INP / IRD / Université Grenoble Alpes

Mis à jour le 30 mars 2021