Quelle évolution des extrêmes pluviométriques dans les Alpes ?

Laboratoire de rattachement : IGE (Institut des Géosciences de l’Environnement), équipe HMCIS (Hydro-météorologie, Climat et Interaction avec les Sociétés)

Encadrants : Juliette Blanchet (juliette.blanchet univ-grenoble-alpes.fr), Jean-Dominique Creutin (jean-dominique.creutin univ-grenoble-alpes.fr)

Contexte du stage :
Grenoble Alpes Métropole, communauté de commune de la région grenobloise, s’interroge sur l’évolution du régime pluviométrique extrême et son impact sur le risque d’inondation - celui des grandes rivières, Isère, Drac, Romanche, mais aussi celui de leurs affluents - les multiples torrents et ruisseaux bordant les massifs montagneux.

Objectif du stage :
Comprendre et analyser les limites de l’utilisation directe des sorties de modèles climatiques pour répondre à la question de l’évolution de la pluviométrie extrême.

Méthode et moyens :
La démarche proposée est celle de l’analyse comparée entre les distributions statistiques des valeurs extrêmes (sup. seuil, max annuel) fournies par des modèles climatiques (simulation des périodes passées et futures) et par un réseau de mesure pluviométrique (période de 50 ans environ). Les points à examiner seront par exemple i) les différences existant entre les distributions modèle et données réelles sur le passé récent et leurs explications physiques en jouant sur des intégrations spatiales et temporelles variées, ii) les différences existant entre les distributions issues d’un ensemble modèles climatiques différents avec des hypothèses de forçage effet de serre différentes pour le futur à des échéances différentes.
Les données utilisées seront celles des grands projets internationaux de simulation climatique (CMOIP, ERA) et d’un modèle régional (MAR) et celles du réseau météorologique national. Elles sont disponibles à l’IGE.

Pré-requis :
Une bonne connaissance des lois statistiques type GEV.
Des connaissances élémentaires en météorologie et climatologie.

Mis à jour le 25 juillet 2018