CNAP | Concours 2023

Les Concours CNAP 2023 sont ouverts dans deux sections :

  • Astronomie : 4 postes d’astronomes et 4 postes d’astronomes-adjoint·e·s - date limite 19/01
  • Terre Interne : 2 postes de Physicien·ne·s et 2 postes de Physicien·ne·s-Adjoint·e·s susceptibles d’être vacants - date limite 28/02

De plus amples informations seront disponibles sur le site du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

Tâches de service : les besoins de l’OSUG pour les concours CNAP 2023 sont détaillés ci-dessous pour chacune des deux sections. Les candidats sont invités à prendre contact avec les responsables de service, les directions des laboratoires concernés et la direction de l’OSUG durant la préparation de leur dossier. Il est recommandé de bien prendre connaissance des services labellisés par l’INSU (voir les pages de l’INSU et la Base de Données Nationale).

Enseignement : les personnels CNAP de l’OSUG effectuent leur service d’enseignement au sein de diverses mentions et parcours proposés par l’Université Grenoble Alpes, en particulier dans les domaines de la Physique, des Sciences de la Terre et de l’Environnement. Ils contribuent également à des activités de diffusion des connaissances reconnues dans leur service.

Section Astronomie

L’OSUG a la responsabilité de trois services ANO-5 qui s’appuient sur son centre d’expertise régional OSUG-DC. Ledéveloppement de ces services (SSHADE-F, JMMC/MOIO, SPHERE HC-DC) est une priorité. En particulier, la majeure partie du service SSHADE-F repose sur un DR CNRS dont le départ à la retraite se profile d’ici 4 ans. L’attention croissante portée aux données nécessite de maintenir le haut niveau d’expertise acquis et une capacité d’évolution sur SSHADE-F, notamment en lien avec l’IR RéGEF.

  • SSHADE-F (ANO-5) : : Ce service de bases de données en spectroscopie des solides, mis en ligne en 2018(spectra) et 2021 (bandlist) regroupe 30 groupes de 16 pays (infrastructure européenne). La tâche de service vise à : 1) développer et alimenter la nouvelle "liste de bandes des solides" et alimenter SSHADE en données fondamentales communes à l’ensemble des bases, 2) Contribuer à l’amélioration et l’extension des modèles de données et interfaces et 3) Concevoir des outils d’analyse des données pour les utilisateurs.
  • Pôle JMMC, MOIO (ANO-5) : Responsabilité des bases de données du JMMC, au cœur de l’écosystème de logiciels que nous développons, avec une priorité sur la curation. Le nombre d’instruments, la multiplication des grands programmes et la réduction systématique des données amènent des besoins importants en terme de gestion des données, d’interfaces avec l’ESO et le CDS.
  • SPHERE HC-DC (ex SPHERE-DC) (ANO-5) : : Centre de référence sur les données haut contraste. La tâche de service porte sur le support au traitement des données et les actions qui permettront de mettre à disposition des données à valeurs ajoutées avec de nouveaux algorithmes. Le service propose un élargissement à de nouveaux instruments (High Contrast Data Center).

Par ailleurs, l’IPAG conçoit et développe des instruments pour les grands observatoires.

  • E-ELT/HARMONI et E-ELT/MICADO-MAORY (ANO-2) : : L’IPAG est impliqué depuis 20 ans dans la réalisation d’instruments haute résolution angulaire (p.ex. SPHERE). La tâche de service concerne la conception et l’intégration de sous-systèmes d’instruments 1ère génération ELT (MICADO-MAORY, HARMONI)
  • VLTI/GRAVITY-NAOMI (ANO-2) : : L’IPAG est impliqué dans le développement et la réalisation d’instruments pourl’interférométrie (GRAVITY+). La tâche de service concerne le suivi des performances et l’optimisation sur le ciel, en interaction forte avec le VLTI-Center.
  • CTA (ANO-2) : : La tâche de service comprend la spécification, la caractérisation et la production des concentrateurs de lumière pour NectarCAM et le développement d’analyse de données spécifiques au Cherenkov.
  • IRAM (ANO-3) : Trois tâches de service à l’IRAM sont très importantes pour l’IPAG : ALMA ARC-Node, NOEMA, et NIKA2. L’IPAG est un des grands utilisateurs français de ces trois facilités.

Enfin, l’IPAG participe à de grands relevés pour la discipline.

  • Gaia (ANO-4) : les prochains catalogues augmentent en taille et en complexité, avec l’ensemble des données à époque pour la DR4. Leur validation nécessite de nouveaux développements et une transmission d’expertise (retraite de la génération Hipparcos). En particulier, nous sommes intéressés par le croisement avec des données extérieures pour les exoplanètes
  • SPIRou Legacy Survey (ANO-4) : : Le SLS (300 nuits sur 4 ans depuis 2019) inclut la réduction, l’analyse et le contrôle qualité des données, notamment à chaque nouvelle version du pipeline de réduction SPIRou, et l’archivage et la mise à la disposition des données via PolarBase.

Section Terre Interne

Nos besoins prioritaires en postes CNAP, section TI, concernent les tâches de service suivantes :

  • SNO ISDeform : L’OSUG-ISTerre est impliqué depuis plusieurs années dans le développement scientifique et technique de services de traitement d’imagerie spatiale Radar pour les mesures de déformation du sol, portés par le pôle Terre Solide ForM@Ter au niveau national et européen à travers l’infrastructure de recherche EPOS (TCS Satellite Data), et par le SNO ISDeform pour les observations sur le territoire national et chez les partenaires "Sud".

L’OSUG souhaite recruter un physicien·ne dans le cadre du SNO ISDeform.
Le physicien aura à sa charge d’assurer la coordination d’une ou plusieurs actions du SNO transverses à plusieurs OSUs. Ces actions transverses concernent (a) la diffusion des données et produits, (b) la mise en place des chaînes de traitement et des services sur les infrastructures de calcul, © le traitement de données et la validation des produits, (d) les actions de communication, de formation, et de coopération avec les partenaires "Sud" de l’IRD. De plus, il devra assurer le développement et le suivi de projets structurants à l’échelle nationale, européenne et internationale impliquant le SNO (e.g., PIA, EGMS, OCRE, EPOS, …). Il devra veiller au développement de liens forts avec les autres SNOs (SNOV, RENAG, H+, Glacioclim), avec les organismes partie prenante du SNO (CNES, IRD, IGN, BRGM) et y inclure éventuellement d’autres organismes. Il devra être le point de contact français de groupements scientifiques internationaux tels que WInSAR, COMET, pour le centre d’expertise Scientifique de Form@ter et pour des programmes de coopération internationaux (CEOS WG Disaster, ESA/GEP, EPOS). Il devra aussi représenter le SNO dans les projets spatiaux internationaux.

Équipes concernées : Au sein d’ISTerre : Équipe Cycle et Déformation Transitoire, Équipe Géophysique des Volcans et Géothermie, Équipe Géophysique des Risques et de l’Environnement d’ISTerre.
Au national : SNO ISDeform, ForM@Ter / EPOS (GDM-SAR)

  • Sismob / RLBP et Centre de données RESIF : L’avènement des nouvelles technologies d’acquisition sismologique en réseau dense (nodes, fibre) a profondément transformé nos capacités d’imager et surveiller notre sous-sol en permettant de cartographier avec une précision inégalée des objets géologiques à risques tels que les volcans ou failles mais aussi la zone critique (aquifères, glaciers) et les régions d’intérêt pour les géo-ressources (e.g. géothermie). Le service national de prêt d’instruments sismologiques Sismob a par exemple quasiment doublé son nombre d’instruments en intégrant un réseau de 100 nodes venant de l’industrie en 2017. La quantité de données acquises a donc fortement augmenté ces dernières années, ce qui pose de nouveaux défis d’intégration et de distribution des données par RESIF. De plus, le développement de la technologie fibre optique/DAS en cours de maturation va encore transformer le domaine de la sismologie expérimentale avec la génération de volumes de données qui dépassent toutes les capacités actuelles de nos services en terme RH et matériel. L’infrastructure de recherche EMSO collecte déjà des données de fibre en Mer Ligure, tandis que le projet MARMOR intègre un dispositif fibre à Mayotte. Finalement, le centre de données RESIF ne cesse d’augmenter la diversité et la complexité de données intégrées et distribuées. Ces évolutions sont accompagnées par des changements profonds dans la vision nationale et internationale de la distribution de données, avec FAIRisation systématique des données et un haut niveau d’exigence de qualité des données et des services. L’ensemble de ces activités implique une interaction et coopération européenne et internationale croissante. Il est donc urgent de recruter un physicien adjoint pour piloter une partie de ces activités au sein du centre de données RESIF pour faire face à ces nouveaux défis. Il s’agit notamment de mieux contrôler la qualité des données et adapter les procédures pour intégrer des grands volumes de données de manière efficace. Tandis que des efforts majeurs sont attendus pour RESIF-SISMOB et les données fibres provenant d’instruments permanents et temporaires, le travail de la personne recrutée bénéficiera la distribution de données de tous les réseaux sismologiques français et notamment le RLBP, GEOSCOPE et RAP. En ce qui concerne le DAS/fibre optique, le candidat aura aussi de fortes interactions avec les équipes de Géoazur et IPGP qui opèrent (opèreront) les équipements fibre pour lequel il faut trouver des moyens de distribution des données efficaces à travers RESIF-SI et le centre de données RESIF.
  • RESIF-RENAG : L’OSUG-ISTerre est impliqué depuis plusieurs années dans le développement scientifique et technique de réseaux d’observation GNSS pour les mesures de déformation du sol, portés par le SNO RESIF-RENAG.

L’OSUG souhaite recruter un·e physicien·ne adjoint·e dans le cadre du SNO RESIF-RENAG.

L·a physicien·ne adjoint·e aura à sa charge d’assurer les mesures GNSS semi-permanentes effectuées dans le cadre du SNO RENAG. Il s’agit de maintenir des mesures régulières sur les réseaux d’observations semi-permanents rénovés ces dernières années dans les Alpes et les Pyrénées et de poursuivre leur développement. Les mesures semi-permanentes complémentent les mesures cGNSS et permettent une meilleure couverture du territoire et une meilleure réactivité en cas d’événement brutal localisé. Le chercheur CNAP sera chargé des liens avec les différents acteurs potentiellement impliqués dans ce travail, notamment l’IGN qui maintient un réseau dense de nivellement sur l’ensemble du territoire.

Section Surfaces Continentales Océan Atmosphère

Pas de postes ouverts cette année dans la section SCOA
Nos besoins prioritaires en postes CNAP, section SCOA, concernent les tâches de service suivantes :

  • GLACIOCLIM : le SNO GLACIOCLIM, brique de base de l’Observatoire de la cryosphère CRYOBS-CLIM est constitué de réseaux de mesures dont il convient de maintenir une très forte implication et visibilité à l’international. A l’IGE/OSUG et dans le cadre de la labellisation du SNO GLACIOCLIM sur la période 2022-2026, la structuration des activités des observations en Antarctique, la nécessaire valorisation des produits issus de la modélisation ainsi qu’un renforcement de la visibilité à l’international (présence dans les instances mondiales (WGMS, GCW, SCAR…)) nécessitent l’implication très forte d’un.e Physicien.ne confirmé.e. pour mener ces missions très spécifiques.
  • OHM-CV : Le SNO OHMCV partage un intérêt particulier pour les problématiques de crues rapides, d’érosion et de ressource en eau dans le bassin méditerranéen avec d’autres observatoires de l’IR OZCAR (ex. DRAIX) et de sites ateliers (actuellement de la ZABR). Un effort de structuration portée par un Physicien est nécessaire pour renforcer les interactions entre ces observatoires et ces sites ateliers à l’échelle régionale « Alpes-Méditerranée » et dans le cadre européen d’eLTER. Par ailleurs, un suivi biogéochimique assuré par un physicien-adjoint serait nécessaire pour renforcer le SNO dans l’observation de la zone critique. Il permettrait en effet une caractérisation plus complète du fonctionnement des bassins hydrologiques actuellement suivis.
  • ELMER/ICE : ELMER/ICE est un code de modélisation de l’écoulement des glaces, glaciers et calottes polaire. Il fédère aujourd’hui une importante communauté d’utilisateurs partout dans le monde. La tâche d’observation s’inscrit dans le cadre des activités labellisées pour assurer le maintien du code, sa portabilité et sa diffusion auprès de la communauté des utilisateurs. D’autre part, un des enjeux pour les années à venir est le couplage du code aux modèles de Système Terre de la communauté Française, un.e Physicien.ne adjoint aurait un rôle moteur pour assurer le développement, l’optimisation et la diffusion des configurations opérationnelles intégrées à ces modèles. Dans ce cadre, il.elle aidera à définir les standards pour distribuer et archiver les sorties du modèle de glace.
  • AMMA-CATCH : La tâche d’observation s’inscrit dans le cadre des études d’impact du changement d’occupation des sols sur le bilan hydrologique en Afrique de l’Ouest, dans un contexte d’évolution climatique. Elle consistera à mener des observations de long terme des flux d’évapotranspiration, uniques en Afrique de l’Ouest, couplée à une observation des nappes pour documenter la ressource en eau dans la zone critique en Afrique de l’Ouest et modéliser son devenir suivant différents scénarios de changement de l’occupation des sols.
  • CLAP : le physicien-adjoint remplira ses missions dans le contexte ACTRIS-FR et ACTRIS-RI pour l’ensemble du SNO CLAP. Il/Elle assurera une harmonisation des systèmes et protocoles d’acquisition, de contrôle des données et de diffusion sur l’ensemble des sites du SNO CLAP et sera en charge du lien entre les différents responsables techniques instrumentaux de CLAP pour veiller à mutualiser et organiser les compétences techniques. La tâche de service portera également sur le suivi du contrôle qualité des données notamment via la participation nationale aux exercices d’inter-calibration proposés dans le cadre Européen, en s’appuyant sur les outils européen (ECAC, European Center for Aerosol Calibration) et français (ACMCC, Aerosol Chemical Monitor Calibration Centre). Il/elle assurera également d’autres missions comme le développement des interactions avec le pôle de données AERIS pour l’ensemble du SNO, la représentation de l’ensemble du dispositif auprès des partenaires Européens, dans les instances de l’IR ACTRIS-FR, incluant l’identification des priorités du SNO, la participation des personnels aux actions de formation internationales, l’exploitation des données à l’échelle de l’ensemble du SNO, notamment vis-à-vis des actions Européennes, l’animation et la diffusion scientifique.

Mis à jour le 10 janvier 2023