Aires protégées : des rares opportunités cartographiées à l’échelle globale

Communiqué CNRS / PSL / UGA / Université Monptellier / USMB / Fondation pour la recherche sur la biodiversité
Parc marin du Cap Corse, ©David Mouillot
Alors que le cadre mondial pour la biodiversité, adopté lors de la Cop15 en décembre dernier, ambitionne de protéger 30 % des terres et des océans d’ici 2030, une étude publiée dans Nature Communications, vendredi 18 octobre dernier, dévoile une nouvelle carte globale des zones à haut potentiel de protection et celles qui posent des contraintes.

Un consortium international, regroupant 20 scientifiques de 5 pays, et notamment des chercheurs et chercheuse du Laboratoire d’écologie alpine (LECA - CNRS/UGA/USMB), montre dans cette étude comment les facteurs socio-économiques et environnementaux expliquent la présence mais également l’absence des aires protégées au niveau global. Ils identifient des zones à fort enjeu de conservation pour les vertébrés qui sont potentiellement faciles à protéger ou au contraire qui présentent des facteurs qui complexifient leur protection, ces dernières étant bien plus nombreuses notamment dans l’océan.

Lire le communiqué de presse de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité


Référence

The socioeconomic and environmental niche of protected areas reveals global conservation gaps and opportunities. Mouillot, D., Velez, L., Albouy, C. et al. Nat Commun 15, 9007 (2024). https://doi.org/10.1038/s41467-024-53241-1

Contact scientifique local

 Wilfried Thuiller, directeur de recherche CNRS au LECA

Cette alerte presse a été initialement publié par le CNRS.

Mis à jour le 12 novembre 2024