David Cébron décroche un ERC Starting Grant 2019

Contexte
Au centre de la Terre, les écoulements du noyau de métal liquide autour du noyau solide génèrent le champ magnétique terrestre et influent sur l’axe et la vitesse de rotation de la Terre. L’étude de ces écoulements est donc cruciale pour de nombreux secteurs tels que le spatial, l’astronomie, ou la navigation (GPS, etc.). Pourtant, malgré des avancées récentes, les modèles actuels d’écoulement du noyau n’expliquent toujours pas certaines variations de l’axe de rotation de la Terre ou de la Lune, ou l’intensité du champ magnétique passé de la Lune.
Le projet
L’objectif du projet THEIA est d’améliorer l’état de nos connaissances sur les écoulements dans les noyaux planétaires, en prenant notamment en compte leur géométrie complexe, de la plus grande à la plus petite échelle. Ces effets de topographie seront étudiés théoriquement et numériquement, en adaptant les codes les plus performants. De manière complémentaire, les écoulements seront aussi étudiés expérimentalement, en utilisant la plus grande plateforme tournante au monde dédiée à la mécanique des fluides : la plateforme CORIOLIS (LEGI / OSUG).
Au-delà du système Terre-Lune, les résultats obtenus seront applicables aux océans souterrains des lunes glacées de Jupiter (missions spatiales JUICE, Europa Clipper) ou au noyau de Mars (mission InSight).

Mis à jour le 29 avril 2020