Prix de l’Académie des sciences 2025 : un scientifique de l’OSUG de nouveau distingué !
Forte de plus de 300 membres élus parmi les scientifiques les plus éminents, français et étrangers, l’Académie des sciences joue un rôle essentiel dans le rayonnement de la recherche et de la pensée scientifique. Grâce à la générosité de ses donateurs et partenaires publics et privés, elle attribue chaque année plus de 80 prix, pour un montant global supérieur à un million d’euros. Ces prestigieuses distinctions couvrent l’ensemble du spectre scientifique, de la recherche fondamentale à ses applications les plus concrètes, et viennent honorer des scientifiques d’expérience ou soutenir de jeunes chercheurs en début de carrière.
Tous ces prix d’excellence sont remis aux lauréats au cours de séances solennelles organisées sous la coupole du Palais de l’Institut de France, siège historique de l’Académie. Un mois après la première cérémonie de remise des prix 2025 au cours de laquelle 3 scientifiques de l’OSUG ont été distingués, Guillaume Chaverot a officiellement reçu le prix Pierre et Cyril Grivet, une bourse postdoctorale décernée tous les deux ans par l’Académie des sciences à un jeune chercheur de moins de 35 ans, le 25 novembre 2025.
Guillaume Chaverot, lauréat du prix Pierre et Cyril Grivet
Post-doctorant de l’Université Grenoble Alpes à l’Institut de planétologie et d’astrophysique de Grenoble (IPAG - CNRS/UGA), Guillaume Chaverot étudie le climat des exoplanètes rocheuses à l’aide de modèles numériques avancés. Il s’intéresse en particulier aux planètes dites « habitables », c’est-à-dire celles qui pourraient abriter de l’eau liquide en surface. Ces mondes sont encore très difficiles à détecter et à analyser avec les instruments actuels. C’est pourquoi Guillaume collabore étroitement avec les équipes instrumentales de l’IPAG afin de développer les futurs instruments de l’Extremely Large Telescope (ELT), actuellement en construction au Chili. Par ailleurs, il travaille également sur la spectroscopie, en collaboration avec le LIPhy, pour produire des données de référence indispensables à la modélisation du climat planétaire.
Ses travaux récents portent notamment sur l’emballement de l’effet de serre, un phénomène irréversible qui peut survenir sur des planètes riches en eau et entraîner l’évaporation complète de leurs océans. Comprendre ce processus est essentiel pour étudier l’évolution à long terme des mondes potentiellement habitables. Guillaume s’est également intéressé à la multistabilité climatique, c’est-à-dire au fait qu’une même planète, à une distance donnée de son étoile, peut connaître plusieurs états climatiques stables différents.
Revivez la cérémonie de remise des prix du 25 novembre 2025
Cette actualité a été initialement publié par l’UGA
Mis à jour le 26 novembre 2025
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