34e Festival d’Astronomie de Fleurance
Avec la participation des scientifiques de l’institut de planétologie et d’astrophysique de Grenoble : d’Hervé Beust, astronome à l’OSUG, Maxime Parra, doctorant et Sylvie Cabrit, chercheuse associée :

Conférence Beta Pictoris : Un système fascinant depuis 40 ans
Mardi 6 août, de 18h30 à 20h au Centre Culturel et Sportif de Fleurance
En 1984, une image révélait la présence d’un grand disque de poussières en orbite autour de l’étoile Beta Pictoris. Cette simple découverte laissait supposer qu’un jeune système planétaire était présent autour de cette étoile, à une époque où aucune exoplanète n’était connue. Aujourd’hui, nous connaissons plus de 5000 exoplanètes, mais l’intérêt pour ce système n’a pas faibli, car il représente, à ce jour, un bon analogue de ce à quoi pouvait ressembler le Système Solaire dans ses premiers âges. Une présentation avec le point de vue de celui qui a vécu cela de l’intérieur depuis le début ou presque.
Hervé BEUST, Astronome à l’Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble, spécialiste de l’étude des disques de débris dans les systèmes d’exoplanètes, et de la dynamique gravitationnelle des systèmes planétaires. Il a développé des méthodes numériques d’étude dynamique des systèmes planétaires.
Matinée d’échanges avec Hervé Beust : Beta Pictoris : Planètes, exocomètes, et résonances
Mercredi 7 août, de 9h30 à 11h ou 11h30 à la Halle Eloi Castaing
Le système de Beta Pictoris fait partie de la famille des disques de débris. Deux planètes géantes y ont été découvertes. On y trouve aussi des exocomètes qui s’évaporent très près de leur étoile. Je montre comment la statistique d’observation de ces exocomètes a permis de soupçonner la présence de planètes bien avant leur découverte, en analysant les perturbations gravitationnelles sur le disque lui-même, et sur la population d’exocomètes via un phénomène de résonances de moyen mouvement. Je montre enfin un réexamen récent de ce phénomène à la lumière des planètes aujourd’hui connues.


Conférence : 50 ans pour comprendre la croissance des trous noirs
Mercredi 7 août, de 15h à 16h30 à la Salle du Méridional
Comment faire manger à un trou noir assez de matière pour qu’on le voie briller de l’autre bout de l’Univers ? C’est en 1973 que les astrophysiciens répondront à la question, en posant les bases modernes des fameux « disques d’accrétion ». 50 ans d’évolution plus tard, petit tour d’horizon...
Maxime PARRA termine une thèse menée en co-tutelle entre l’Institut de Planétologie et d’Astrophysique de Grenoble et l’Université Roma Tre. Ses travaux portent sur les éjections de matières méconnues qui entravent la croissance des trous noirs.
Conférence : A l’aube d’autres mondes : la naissance des étoiles et des systèmes planétaires révélée par le James Webb et ALMA
Jeudi 8 août, de 18h30 à 20h au Centre Culturel et Sportif de Fleurance
Où, quand et comment naissent les étoiles ? et les planètes qui les entourent ? Pourquoi leurs propriétés sont-elles si diverses, et si différentes de notre Système Solaire ? Nous commençons tout juste à pouvoir répondre à ces questions. Cette conférence présentera les dernières révélations dans ce domaine apportées par le grand interféromètre radio ALMA au Chili, et par le télescope spatial infrarouge James Webb, et les nouvelles énigmes qu’elles soulèvent.
Sylvie CABRIT, Astronome de classe exceptionnelle à l’Observatoire de Paris, au sein du Laboratoire pour l’Etude du Rayonnement et de la Matière en Astrophysique (LERMA) et chercheuse associée à l’Institut de Planétologie et d’Astrophysique de l’Observatoire de Grenoble. Elle étudie la naissance des étoiles et des systèmes planétaires.

Mis à jour le 26 août 2024