[Conférences] Les conférences du jardin 2025

Lundi 30 juin – de 17h à 18h – Gratuit sans inscription
Plantes et milieux remarquables du Lautaret

Rolland Douzet, botaniste et directeur-adjoint du jardin du Lautaret

Depuis la fin du 18e siècle, le Lautaret est un lieu reconnu pour ses différents écosystèmes. Sa position stratégique au cœur des Alpes se traduit par une diversité naturelle remarquable. 1/4 de la flore de France est présente à cet endroit. Au cours de cette première conférence de l’été, animée par Rolland Douzet, botaniste et directeur-adjoint du jardin du Lautaret, initiez-vous à l’histoire de la botanique, aux richesses naturelles des alentours et poser toutes les questions qui vous brûlent à leur sujet ! Un verre de l’amitié est offert à la fin de la conférence.

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Lundi 14 juillet – de 17h à 18h – Gratuit sans inscription
Vulnérabilité des sols alpins face au réchauffement climatique

Nicolas Bonfanti, Doctorant en écologie alpine à l’Université Savoie Mont Blanc au sein des laboratoires EDYTEM et CARRTEL

Marc André Sélosse, grand biologiste français, parle du sol comme étant « l ’origine du monde ». Le sol joue un rôle fondamental dans les écosystèmes alpins. À l’heure des changements globaux, bien qu’au cœur d’enjeux environnementaux et sociétaux majeurs (stockage du carbone, régulation du cycle de l’eau, nutrition végétale), les sols voient leurs fonctions devenir à la fois vulnérables et menacées. L’augmentation des températures, d’autant plus marquée dans les écosystèmes montagneux, modifie non seulement la durée de l’enneigement mais aussi l’ensemble des cycles saisonniers qu’elle conditionnait. Nous vous proposons donc de partir à la découverte des sols, injustement méconnus, pour comprendre les rôles qu’ils jouent pour les sociétés humaines et non humaines ainsi que les menaces qui pèsent sur eux.

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Lundi 21 juillet – de 17h à 18h – Gratuit sans inscription
Champignons, usages, culture et territoire

Carole Chauvin Payan, chercheuse en sciences du langage et responsable médiation à GIPSA-Lab.

Depuis la période du néolithique, les champignons ont été différemment perçus, utilisés et consommés selon les peuples, les cultures et les territoires. Depuis quelques années, un intérêt mycologique certain s’est manifesté dans la littérature scientifique présentant les transformations relatives aux savoirs traditionnels, aux pratiques de cueillette et consommation, au commerce et aux croyances populaires existantes vis-à-vis des champignons sauvages. Pour cette conférence, nous vous invitons pour un voyage espace/temps durant lequel seront présentés les noms régionaux et dialectaux, les usages domestiques et médicinaux et les croyances populaires qui sont associés aux champignons sauvages d’Europe et de Sibérie.

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Lundi 18 août – de 17h à 18h – Gratuit sans inscription
Surveillance des glaciers alpins

Agnès Helmstetter, chargée de recherche CNRS à l’Institut des sciences de la Terre (ISTerre)

L’analyse des signaux sismiques permet de localiser la source d’un séisme et de déterminer sa magnitude. Les capteurs ne détectent pas seulement des séismes, mais aussi tous les phénomènes qui produisent des vibrations du sol : éboulements, avalanches de neige, glissement de terrains, chute de séracs, écoulements d’eau sous-glaciaires, glissement rapide à la base des glaciers, éruptions, explosions. Les recherches scientifiques permettent d’étudier comment ces évènements interagissent entre eux et comment ils sont influencés par des facteurs externes, tels que le réchauffement climatique. Un verre de l’amitié est offert à la fin de la conférence.

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Lundi 25 août – de 17h à 18h – Gratuit sans inscription
Les territoires de montagne face aux risques naturels, quel rôle pour les scientifiques ?

Olivier Gagliardini, glaciologue à l’Institut des géosciences de l’environnement (IGE)
Philippe Garnier, architecte enseignant-chercheur à l’École nationale supérieure d’architecture de Grenoble.

Les évènements climatiques exceptionnels qui ont conduit, en juin 2024, à la destruction du village de la Bérarde et à l’isolement de la vallée du Vénéon ont suscité l’implication d’un nombre important de scientifiques de disciplines variées, aussi bien pour la rétro-analyse de l’évènement que pour la réflexion relative à la réparation des dégâts. Cette implication entre en interaction avec la mobilisation des populations concernées, de l’administration, du monde socioéconomique, et des instances de décision. Dans ce réseau pluriel d’acteurs et d’actrices, comment peuvent se positionner les scientifiques ? Quel est le poids de leurs contributions en contexte de catastrophe naturelle ?

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