CNAP | Concours 2014

Les concours CNAP 2014 sont ouverts !
Consultez les sites des sections Astronomie-Astrophysique et Terre Interne.

Les besoins de l’OSUG pour les concours CNAP 2014 concernant les tâches de services sont détaillés ci-dessous. Les candidats sont invités à prendre contact avec les responsables de service et direction des laboratoires concernés durant la préparation de leur dossier.

Section Astronomie-Astrophysique

  • SPIROU / SO2 : L’IPAG est impliqué depuis 2007 dans l’étude et la réalisation du spectro-polarimètre SPIRou fonctionnant dans le proche infrarouge et qui doit être installé au CFHT début 2017. Tâches de service au niveau national (affichage IRAP, IPAG, IAP, LAM) :
    • A court terme la tâche de service comprend les activités suivantes :
      • participation au pipeline de réduction des données (vélocimétrie et/ou polarimétrie et/ou soustraction des telluriques) (incluant le développement d’outils caractérisant la qualité des données)
      • participation au simulateur de données sur les mêmes aspects
      • participation aux tests d’acceptance (ayant lieu à Toulouse), commissionning et vérification scientifique (ayant lieu à Hawaii)
    • A moyen terme (post-2016) :
      • suivi qualité des données et performances instrumentales
      • optimisation des observations en relation avec l’équipe CFHT
      • développement d’outils de caractérisation spectrale automatique dans le proche infrarouge
  • VLT/VLTI-ELT / SO2 : L’IPAG est impliqué depuis 20 ans dans la réalisation d’instrumentation à Haute Résolution Angulaire, avec en particulier la livraison de l’instrument d’optique adaptative SPHERE au VLT en 2014 et celle de l’instrument interférométrique proche infrarouge GRAVITY au VLTI en 2015. A court et moyen termes, la tâche de service proposée concerne :
    • le suivi de performances de ces instruments pendant les phases de validation et d’opération sur site
    • le retour d’expérience pour les instruments futurs : post-VLTI, ELT
  • CTA / SO2 : Projet mondial de grande envergure, le Cherenkov Telescope Array (CTA) sera le premier observatoire dans le domaine de l’astronomie gamma des très hautes énergies. CTA est aujourd’hui en phase préparatoire qui devrait se terminer durant l’été 2014, la construction des télescopes étant envisageable à partir de 2014/2015. Tâches de service au niveau national (affichage IRAP, IPAG, LUTH, GEPI) :
    • Développement des outils de réduction et d’analyse de données spécifiques aux observations Cherenkov, notamment dans son mode "survey"
    • Spécification et caractérisation de guides de lumière
  • IRAM/NOEMA /SO3 : NOEMA sera l’interféromètre le plus puissant de l’hémisphère nord. La première antenne de l’instrument NOEMA sur le pic de Bure sera terminée en 2014. 3 autres antennes suivront, une chaque année.
    Une tâche de service CNAP est ouverte pour soutenir le commissionning de NOEMA, au point de vue matériel et logiciel.
  • JMMC / SO5 : Le JMMC développe une base de données d’interférométrie optique OiDB. La tâche de service porte sur la responsabilité scientifique du projet et consistera notamment en :
    • animation du groupe de travail du JMMC associé à cette réalisation
    • suivi du processus de réalisation
    • responsabilité scientifique de la base de données une fois mise en place
    • création d’interfaces à la BDD "OiDB" avec valeur ajoutée scientifique
    • relation avec les fournisseurs de données et les utilisateurs
    • assurer la visibilité du service

Section Surface continentales – Océans - Atmosphère

  • AMMA-CATCH : Suivi des précipitations par combinaison d’observations au sol et télédétection radar et satellitale. La variable précipitation est une variable clef pour l’observatoire et nous manquons de forces stables pour tenir nos dispositifs d’observations dans ce domaine. Ce poste enrichira notre expertise et d’autres services d’observation dans lesquels l’OSUG est fortement impliqué (OHM-CV, GLACIOCLIM).
  • GLACIOCLIM : Bien quantifier les cumuls et la phase des précipitations à l’échelle locale et en région montagneuse est essentiel pour expliquer l’évolution de la cryosphère. L’expérience (sur Glacioclim et ailleurs dans le monde) a mis en évidence de fortes sources d’erreurs induites par l’influence du vent local, la turbulence générée par les instruments de mesures eux-mêmes, la perte par évaporation ou sublimation au sein des pluviomètres, les erreurs dues aux différents types de capteur et les problèmes de captation... Les études actuelles au sein de Glacioclim mettent en avant la nécessité de développer un réseau plus vaste pour mesurer ces variables à différentes altitudes, afin d’évaluer leurs répartitions spatiales. En outre, les mesures actuelles ne permettent pas de déterminer la limite pluie-neige, essentielle pour évaluer correctement le bilan de masse des glaciers. Ces éléments expliquent la dynamique dans laquelle GLACIOCLIM s’investit actuellement pour développer son réseau de mesures d’accumulation de neige et de précipitations.

Section Terre Interne

  • OMIV : La tâche de service portera sur le traitement, la validation et la diffusion des données sismologiques de l’ensemble des sites d’OMIV, le traitement de ces données sismologiques demandant le développement et la mise en œuvre d’outils spécifiques.
  • RAP : La tâche de service portera sur la validation et la valorisation des données accélérométriques, à la fois en lien avec l’activité sismologique des Alpes (surveillance, imagerie, effets de site) mais aussi dans le cadre des évaluations de l’aléa sismique en Europe, où les échanges et les connexions entre réseaux se développent de plus en plus.

Mis à jour le 13 février 2014