Evolution spatiale et au cours du cycle annuel de la disponibilité en eau pour les forêts d’Afrique Centrale
Laboratoire(s) de rattachement : IGE
Encadrant : Philippon Nathalie
Co-encadrant : Pellarin Thierry - Galle Sylvie
Niveau de formation & pré-requis : Etudiant diplômé d’un M1 en Sciences de l’Environnement
Solides connaissances en hydrologie et en climatologie notamment tropicale
Intérêt pour la problématique des forêts tropicales
Maîtrise des langages Matlab ou Python et de la manipulation de fichiers format netcdf
Bon niveau d’anglais - bonnes capacités rédactionelles et de synthèse
Mots-clés : Afrique Centrale - forêts - précipitations - évapotranspiration
L’Afrique Centrale abrite le second bloc forestier tropical mondial : plus de 186 millions d’hectares, soit 6 % de la superficie mondiale de forêts (FAO 2011). Les services rendus par ces forêts à la région et la planète sont nombreux : un service clé est la régulation du climat de l’échelle locale à globale à travers le cycle de l’eau et du carbone. Cependant les conditions hydro-climatiques sous lesquelles croissent ces forêts - en particulier les disparités spatiales et au cours du cycle annuel dans la disponibilité en eau et en lumière - sont encore mal connues, notamment par rapport aux forêts d’Amazonie. Or des travaux récents suggèrent que le fonctionnement des forêts d’Afrique Centrale est essentiellement contraint par la disponibilité en eau (Guan et al 2015, Gond et al 2013) au contraire des forêts d’Amazonie, contraintes par la disponibilité en lumière (Huete et al 2006).
La caractérisation des saisons sèches d’un point de vue pluviométrique (e.g. dates de début, fin et longueur des saisons sèches) a été amorcée. La caractérisation d’un point de vue hydrique (ampleur et durée du déficit) doit également être établie afin de renseigner sur l’eau disponible pour les forêts.
D’un point de vue climatique la région peut être discriminée en trois grandes entités : la façade Atlantique, caractérisée par une saison sèche principale nuageuse (Dommo et al 2018) et fraîche avec une faible évapotranspiration, le centre nord et le centre sud caractérisés par une saison sèche principale lumineuse et chaude et qui intervient respectivement en décembre-février après la saison des pluies la plus pluvieuse (octobre-novembre) et en juin-août après la saison des pluies la moins pluvieuse (mars-mai). Se pose donc la question de la quantité d’eau disponible pour les forêts dans ces trois contextes climatiques différents et les hypothèses suivantes peuvent être posées :
H1 : les forêts situées au centre nord bénéficient d’une plus grande disponibilité en eau pour passer la saison sèche principale que les forêts du centre sud ;
H2 : les forêts situées sur la façade Atlantique bénéficient d’une disponibilité en eau beaucoup plus importante en raison du caractère particulier de leur saison sèche ;
Pour candidater : Adresser un CV et une lettre de motivation par email à l’adresse ci-dessous
nathalie.philippon univ-grenoble-alpes.fr
Stage de recherche : février - juin 2019
Mis à jour le 29 octobre 2018