Géométrie et dynamique des dépôts fluvio-glaciaires au front des moraines du dernier maximum glaciaire (Dauphiné et région lyonnaise).
Janvier à juin 2019
– Encadrant principal : Crouzet Christian (Université Savoie Mont Blanc)
– Co-encadrants : Jean-François Buoncristiani (Biogéosciences – Université de Bourgogne)
– Co-encadrant BRGM : Hélène Tissoux (Unité Géologie de l’Aménagement des Territoires)
Contact : C. Crouzet
christian.crouzet univ-smb.fr
0666548099
0479759455
Ce travail de Master s’inscrit dans le cadre du programme RGF (Référentiel Géologique de la France) piloté et financé par le BRGM. L’objectif du projet est de comprendre la géométrie des corps sédimentaires fluvio-glaciaire en relation avec les moraines frontales du dernier maximum glaciaire (LGM), ceci afin de mieux appréhender la dynamique du LGM en comparant deux terminaisons glaciaires. Cette étape est indispensable pour pouvoir, dans un second temps, dater le LGM puis le modéliser numériquement.
Pour ce travail, nous nous concentrerons sur deux secteurs géographiques : 1) le seuil de Rives et la vallée morte de la Bièvre (lobe isérois) et 2) les vallées mortes de Diemoz et de Savas-Mépin aboutissant à Vienne (partie méridionale du lobe lyonnais). En effet dans ces régions, il existe de nombreuses exploitations de granulat permettant un accès à des affleurements remarquables que les géologues des décennies précédentes n’ont pas pu exploiter.
Le sujet est l’étude sédimentologique avec géométrie des principaux corps sédimentaires des formations fluvio-glaciaires et fluviatiles à l’aval du front des moraines du Maximum Würmien. Nous avons identifié les principales coupes accessibles en carrière et avons les contacts avec certain exploitants. Les aspects ressources et hydrogéologie pourront être développés. Dans un second temps (hors projet M2) il est envisagé de réaliser des datations OSL sur les corps sédimentaires sableux parfaitement identifiés et de préférence bien associés à des stades d’avancées glaciaires.
Nous souhaitons réaliser durant ce travail :
– Une approche géomorphologique sur des secteurs clés en utilisant éventuellement des MNT levés grâce aux drones disponibles soit à l’USMB soit à l’UBFC.
– Compléter l’inventaire des carrières accessibles et contacter les exploitants.
– Collecter les données que les exploitants auront l’amabilité de nous fournir.
– Lever de coupes géoréférencées et analyses sédimentologiques.
– Reconstitutions paléogéographiques et productions de cartes détaillées à différents stades de l’englacement. L’échelle du 1/25000 est envisagée pour les secteurs stratégiques.
– Echantillonnages pour analyses granulométriques en laboratoire et datations OSL (projet de doctorat).
Mis à jour le 10 septembre 2018