Évaluation de la capacité d’absorption de mercure de la forêt amazonienne

6 mois à partir de février 2025
Laboratoire(s) de rattachement : IGE
Encadrant(s) : Hélène Angot
Co-encadrant(s) : Aurélien Dommergue
Contact(s) : helene.angot univ-grenoble-alpes.fr
Lieu : IGE, bat. OSUG B
Niveau de formation & prérequis : Master 2 en sciences de l’environnement. Expérience préalable démontrée en programmation avec R ou Python et fort intérêt pour l’analyse de données et la modélisation. Une bonne maîtrise de l’anglais, à l’écrit comme à l’oral, est un atout.
Mots clés : mercure, politiques environnementales, Amazonie, traitement de données

Le mercure (Hg) est un métal toxique omniprésent, nocif pour la santé humaine et l’environnement. Ce problème de contamination mondiale est abordé dans le cadre de la Convention de Minamata de 2017, qui engage ses 151 parties actuelles à réduire les émissions anthropiques de Hg dans l’air ainsi que les rejets sur terre et dans l’eau. Bien que la Convention se concentre principalement sur la réduction des émissions anthropiques, la reforestation est rarement considérée dans l’élaboration de stratégies pour diminuer l’exposition au Hg. Néanmoins, la protection des écosystèmes comme la forêt amazonienne pourrait jouer un rôle crucial dans l’atténuation de la contamination par le Hg. Ce stage s’inscrit dans le cadre du projet MERCAMAZON, qui vise à évaluer la capacité de la forêt amazonienne à absorber le Hg à travers des mesures micrométéorologiques in situ réalisées à l’Amazon Tall Tower Observatory.

Le stage a deux objectifs principaux : (1) Contribuer à l’analyse des données collectées par des anémomètres soniques et des mesures de Hg pour calculer le flux de dépôt de Hg à l’échelle de l’écosystème amazonien, et (2) Développer un flux de travail automatisé pour le traitement des données permettant une intégration fluide des nouvelles données d’observation.

Profil et compétences requises : Master 2 en sciences de l’environnement. Expérience préalable démontrée en programmation avec R ou Python et fort intérêt pour l’analyse de données et la modélisation. Une bonne maîtrise de l’anglais, à l’écrit comme à l’oral, est un atout.

Le/la stagiaire sera encadré.e par Hélène Angot à l’Institut des Géosciences de l’Environnement. Le stage se déroulera au sein de l’équipe CHIANTI de l’IGE, qui s’intéresse aux sources, puits et mécanismes de transformation des espèces chimiques dans l’atmosphère.

Pour candidater : envoyer CV et lettre de motivation à helene.angot univ-grenoble-alpes.fr

Mis à jour le 20 mai 2025