CTA : Cherenkov Telescope Array
Objectifs
Le Cherenkov Telescope Array (CTA) étudiera l’origine des rayons cosmiques et leur impact sur le milieu interstellaire par l’étude des accélérateurs galactiques de particules. Il explorera la nature et la diversité des processus d’accélération de particules autour de trous noirs supermassifs par l’intermédiaire de l’étude de la production et de la propagation des rayons gamma extragalactiques. CTA examinera également la nature ultime de la matière et de la physique au-delà du modèle standard en cherchant les signatures de la matière noire et les effets de la gravité quantique. Par rapport aux instruments existants.
Implantations
Paramètres mesurés
Basé sur des technologies éprouvées, les deux sites seront constitués de plusieurs dizaines de télescopes Cherenkov fournissant une sensibilité, une résolution angulaire et une couverture du ciel sans précédent dans la bande d’énergie de quelques dizaines de GeV à une centaine de TeV.
Afin de pouvoir couvrir une bande spectrale large, CTA sera composé de quelques télescopes de grande taille pour les basses énergies, plusieurs dizaines de télescopes de taille moyenne pour les moyennes énergies, et plusieurs dizaines de télescope de petite taille pour les hautes énergies.
Implication de l’OSUG
Au sein du consortium CTA, l’IPAG participe :
- aux tests réguliers des guides de lumière pour vérifier qu’ils sont toujours dans les specifications. Ces guides de lumiere, dont l’IPAG à fait la R&D, le prototypage et la production, permettent la focalisation de la lumière sur les parties sensibles des photomultiplicateurs composant les caméras.
- aux simulations observationnelles, en optimisant les stratégies d’observation de CTA, notamment en mode « survey ».
Collaborations
Le projet CTAO est une infrastructure internationale de recherche en astronomie gamma de très haute énergie, qui rassemble aujourd’hui environ 150 laboratoires de plus de 25 pays. CTAO est sorti de sa phase de conception et est actuellement dans une phase de construction et de développement des infrastructures. Les premiers LST (Large Size Telescopes) sont en construction sur le site de La Palma et les premiers SST et MST devraient également voir le jour en 2026. Concernant les laboratoires français impliqués, plusieurs unités du CNRS (notamment des départements “Nucléaire & Particules” et “Terre & Univers”) et du CEA / IRFU participent activement. Pour l’INSU, il s’agit de l’OCA, de l’IPAG, de l’IRAP, et du LUX, et pour l’IN2P3 il s’agit de l’APC, du CPPM, de l’IJCLab, du LAPP, du LLR, du LPNHE et du LUPM.
[/Crédit bandeau : Gabriel Pérez Diaz/IAC/]
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