Centre de données sismologiques Epos-France

Missions

Le centre de données sismologiques national d’Epos-France a pour missions la distribution et l’archivage de toutes les données des réseaux sismologiques permanents et mobiles français regroupés au sein de Epos-France, ou des partenaires d’Epos-France. Le centre de données Epos-France est intégré dans EPOS à travers la Fédération des centres de données sismologiques en Europe (ORFEUS-EIDA) et dans le tissu mondial de distribution de données sismologiques.

Données

Les données Epos-France sont hébergées sur la plateforme de stockage SUMMER dans les centres de données mutualisés de l’Université de Grenoble Alpes. Les services de données sont hébergés sur les plateformes de virtualisation de l’OSUG et de l’Université. Les infrastructures réseau sont gérées par l’Université Grenoble Alpes.
Les données de Epos-France sont distribuées librement sous la licence CC4.0 :BY (ou après une période de 3 ans dans le cas des réseaux mobiles, sous cette même licence) à partir d’un portail d’accès, ou au moyen des outils standard du domaine (FDSN Webservices, EIDA) décrits dans la documentation en ligne du portail.
Le portail explique également comment citer les données à travers des DOI attribué à chaque réseau.

Implication de l’OSUG

Le service GEODATA d’ISTerre a été en charge du prototypage du centre de données de 2011 à 2016. Ce service est également en charge des plateformes de collecte et de validation des données pour le parc mobile de l’INSU : SISMOB et pour le réseau accélérométrique français : RAP.
Passé en exploitation à la fin 2016, le centre de données est actuellement co-opéré par l’Université Grenoble Alpes (DSI, UAR GRICAD), le centre de données de l’OSUG et le laboratoire ISterre.

Collaborations

Le Système d’Information associé aux données sismologiques de Epos-France est une action transverse thématique d’Epos-France (ATT SI-S) impliquant des personnels ingénieurs et scientifiques de différents laboratoires et observatoires français : l’Ecole et Observatoire en Sciences de la Terre de Strasbourg (EOST), l’Observatoire de la Côte-d’Azur de Sophia-Antipolis (OCA), l’Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP), l’Observatoire des Sciences de l’Univers de Grenoble (OSUG), les laboratoires CNRS ISterre et Géoazur, et le département Sciences de la terre et Environnement du Commissariat à l’ Energie Atomique (CEA/DASE).