Colloque interférométrie | 13 - 16 janvier 2014

Deux rencontres déterminantes autour de l’instrument grenoblois PIONIER et l’avenir du VLTI de l’ESO

L’IPAG organise du 13 au 16 janvier 2014 sur le domaine universitaire, deux rencontres déterminantes pour l’avenir de l’interférométrie internationale. Cet événement scientifique réunira pendant quatre jours une soixantaine de chercheurs en astrophysique et permettra de faire le point sur les performances de l’instrument grenoblois PIONIER et sur l’avenir du Very Large Telescope Interferometer (VLTI) de l’Observatoire Européen (European Southern Observatory ESO).

INFORMATIONS PRATIQUES :  
 Pour en savoir plus   Contact organisateur : Jean-Baptiste Le Bouquin, Astronome   Lieux :
 colloque : Maison Jean Kuntzmann - 110, rue de la Chimie - Domaine Universitaire. Plan d’accès (G/4).
 cocktail : IPAG, bât. OSUG-A, 414 rue de la Piscine, Domaine Universitaire. Plan d’accès.   Horaires des journées : Lundi 13 janvier : 10h00 – 17h00 Mardi 14 janvier : 9h00 – 17h00 Mercredi 15 janvier : 8h30 – 18h00 Jeudi 16 janvier : 09h00 – 13h00

Au programme :

  • Les 13 et 14 janvier : une série d’exposés assurés par les utilisateurs de l’instrument PIONIER (Precision Integrated Optics Near-infrared Imaging ExpeRiment). Maison Jean Kuntzmann - Domaine universitaire. Voir le programme détaillé de ces journées.
  • Le 15 janvier à 19h00 : Cocktail à l’IPAG.
  • Les 15 et 16 janvier : journées consacrées au VLTI qui permettront de faire le point sur l’avenir de ce grand instrument international. Maison Jean Kuntzmann - Domaine universitaire. Voir le programme détaillé de ces journées.

 

L’instrument PIONIER

Cette caméra novatrice, construite à Grenoble par l’IPAG, a été installée il y a trois ans sur le Very Large Telescope Interferometer de l’ESO sur le plateau du Chili.
Financé initialement par l’Université Joseph Fourier, rapidement rejointe par le CNRS, l’OSUG et le LabEx OSUG@2020, l’ANR et l’ESO, cet instrument a permis pour la première fois d’utiliser les 4 télescopes de 8 mètres du VLTI en même temps et de délivrer une puissance de zoom maximum. L’objectif astrophysique principal était alors d’observer directement les disques de poussières et de gaz autour des jeunes étoiles, et de mieux comprendre ainsi les mécanismes physiques à l’œuvre lors de la formation des planètes et des étoiles.

Conçu pour une durée limitée, en attendant l’arrivée de projets de plus grande ampleur tels GRAVITY ou MATISSE, PIONIER pourrait finalement conserver sa place sur le plateau du Chili tant il a su tenir voire dépasser ses promesses.

Les résultats de PIONIER

La caméra PIONIER a été utilisée environ 280 nuits pendant 3 ans, avec un taux de succès remarquable. Les observations obtenues ont été valorisées dans plus de 20 publications internationales. De nombreuses autres publications, nécessitant des analyses plus complexes, sont par ailleurs en préparation et alimentent les travaux scientifiques d’environ 30 chercheurs et doctorants.

PIONIER a permis d’observer les disques autour d’une trentaine d’étoiles jeunes plus massives que le soleil (étoiles de Herbig), d’une dizaine d’étoiles jeunes de type solaire (étoiles T-Tauri), et d’une centaine d’étoiles plus âgées mais possédant toujours un disque de poussière probablement issu de la collision de mini-planètes en formation (disques de « débris »). La richesse de ces observations offre la possibilité d’étudier les propriétés des disques en fonction de paramètres tels que l’âge du système ou la température de l’étoile centrale.

 

Grâce à ces performances inégalées en termes de sensibilité, PIONIER a également été utilisé pour une large variété d’autres programmes astrophysiques. Cette réussite a permis à l’IPAG de tisser de nombreuses collaborations internationales dans le domaine de la physique stellaire.

 

Mis à jour le 7 février 2014