Parmi les modes de transmission suspectés du virus COVID19, les gouttelettes de respiration aéroportées semblent être un des principaux vecteurs. En exploitant le code communautaires YALES2, habituellement utilisé pour la prédiction haute-fidélité en mécanique des fluide, une équipe de chercheurs impliquant notamment leLaboratoire des écoulements géophysiques et industriels (LEGI/OSUG, CNRS/Université Grenoble Alpes/Grenoble INP) s’est fixé comme objectif d’évaluer les risques liés à ce mode de (...)
Le cadmium et le plomb sont parmi les métaux les plus toxiques visés par les conventions internationales. Sur la base de statistiques sur la consommation de combustibles fossiles et la production d’acier et de métaux non ferreux, et en moyennant différentes hypothèses sur la masse des polluants émis par tonne de produit consommé ou produit, leurs émissions ont été estimées pour l’Europe de 1955 à 2000. Ces estimations, bien qu’incertaines car mal contraintes par des observations atmosphériques trop (...)
Le Grand Prix scientifique de la Fondation Charles Defforey, sur le thème « Les exoplanètes », est remis à Jean-Luc Beuzit, Anthony Boccaletti, Gael Chauvin , Thierry Fusco , Maud Langlois et David Mouillet , pour le projet « Imager de Nouveaux Mondes : préparer la prochaine génération d’imageurs d’exoplanètes ».
Les lauréats du grand prix, chercheurs au CNRS, à l’ONERA, à l’Observatoire de Paris - PSL et dans les Universités, ont été au cœur du projet SPHERE, un instrument installé au Very Large (...)
Une nouvelle approche, couplant des lasers de puissance et des rayons X en moins d’une nanoseconde, a permis de reproduire en laboratoire le manteau terrestre à plus de 2000 km de profondeur. Ces résultats, obtenus par une équipe internationale impliquant des chercheurs de l’Institut des Sciences de la Terre (ISTerre/OSUG - CNRS / IRD / IFSTTAR / UGA / USMB) ont été publiés dans la revue PNAS le 15 mai 2020.
En s’enfonçant à l’intérieur d’une planète, la pression et la température augmentent, (...)
Dans le cadre de l’Observatoire pyrénéen du changement climatique, une équipe franco-espagnole impliquant le CEN/ OSUG, a étudié les tendances de la hauteur de neige et de la durée d’enneigement annuelle dans les Pyrénées, entre 1958 et 2017.
Pour ce faire, elle a utilisé une reconstruction du manteau neigeux réalisée à partir d’observations météorologiques et du modèle « Crocus » d’évolution du manteau neigeux. Cette réanalyse a été évaluée à partir des chroniques de hauteur de neige observées à (...)
La dynamique de la subduction continentale est essentiellement contrôlée par la rhéologie des roches du complexe de subduction, à l’interface entre les deux lithosphères. Les serpentinites y jouent un rôle primordial en raison de leur viscosité effective, inférieure de plusieurs ordres de grandeur à celle des roches mantelliques sèches. Ces serpentinites sont présentes en abondance à l’affleurement dans les zones internes des Alpes occidentales, autour des massifs de ultra-haute pression (massifs de Dora (...)
Dans une publication de Scientific Reports, le 4 mai 2020, une équipe scientifique nationale, impliquant un enseignant-chercheur UGA de l’Institut des Sciences de la Terre (ISTerre/OSUG - CNRS / IRD / IFSTTAR / UGA / USMB), nous éclaire sur la nature du soubassement du plateau de Demerara.
Le Bacillus thuringiensis subsp. israelensis (Bti) est largement utilisé en démoustication en Europe et dans le monde. Une revue récente de la littérature scientifique montre que si le risque de résistance des moustiques au Bti semble limité malgré la persistance de spores et de toxines dans l’environnement, les effets signalés sur les organismes non ciblés remettent en question la sécurité environnementale du Bti.
Une équipe internationale d’astronomes dont des chercheurs de l’Institut de planétologie et d’astrophysique de Grenoble ([IPAG->https://ipag.osug.fr/ OSUG - CNRS, UGA), a capturé quinze images des bords intérieurs de disques formant des planètes situés à des centaines d’années-lumière. Ces disques de poussières et de gaz, de forme similaire à un disque vinyle, se forment autour de jeunes étoiles. Les images apportent un éclairage nouveau sur la formation des systèmes planétaires. Les résultats ont été (...)
Les grandes plaques de glace qui descendent de l’Antarctique à l’océan s’érodent au contact de courants océaniques sous-jacents, cachés à l’observation. Une équipe internationale a mené des expériences avec la cuve tournante Coriolis du Laboratoire des écoulements géophysiques et industriels (LEGI/OSUG, CNRS/Université Grenoble Alpes/Grenoble INP) pour reproduire le phénomène. Selon ses résultats publiés dans Nature, les différences de densité de l’eau de mer font que certains courants passent sous la glace (...)