Pouvant contribuer de manière significative aux variations du niveau marin, la question de la stabilité de la calotte polaire de l’Antarctique de l’Est face aux réchauffements atmosphériques et océaniques est encore largement ouverte. Alors que l’on a pu observer ces dernières décennies une diminution de l’épaisseur de glace et des pertes de masse accrues dans la région du bassin sous-glaciaire de Wilkes (antarctique est), cette question revêt une importance capitale.
Dans une nouvelle étude, des (...)
Les écosystèmes de montagne sont complexes, dynamiques et extrêmement fragiles. Nous commençons seulement à comprendre l’écologie fonctionnelle des écosystèmes de montagne, mais les recherches internationales suggèrent déjà que la modification des communautés d’espèces sera préjudiciable à l’environnement, à la biodiversité et donc à un élément essentiel du système de soutien de la vie sur Terre. Une nouvelle étude, impliquant Ignacio Palomo, chercheur à l’institut des géosciences de l’environnement (IGE-OSUG, CNRS/UGA/IRD/Grenoble-INP-UGA), basée sur le manifeste "World Scientists’ Warning to Humanity" publié par l’Alliance of World Scientists, décrit les principales menaces pesant sur les écosystèmes montagnards et ses conséquences pour les sociétés humaines.
L’hydrogène naturel (ou hydrogène blanc) fait l’objet d’un intérêt croissant dans un contexte où il est devenu indispensable de trouver des alternatives aux combustibles fossiles. Produit au niveau des rides médio-océaniques lentes, à la faveur de réactions d’hydratation du manteau (serpentinisation), l’H2 naturel semble pouvoir aussi se former en contexte continental loin de toute roche mantellique.
Des concentrations bien supérieures aux teneurs atmosphériques ont été mesurées dans les cratons vieux de plus de 500 millions d’années [1]. L’origine et le comportement géochimique de cet H2 naturel continental restent encore mal comprise et il est difficile d’avoir aujourd’hui une estimation fiable de la ressource en H2.
À 1h14 cette nuit, la sonde DART va arriver à très grande vitesse sur Dimorphos, un petit astéroïde. Cet impact n’est pas un accident, mais bien une tentative de dévier la trajectoire d’un astéroïde… afin de savoir si nous pourrions utiliser cette méthode pour nous protéger des corps qui pourraient entrer en collision avec la Terre – un évènement très peu probable mais aux conséquences qui pourraient être désastreuses.
Le 20 juillet 2022, lors de la session "Optical and Infrared Interferometry and Imaging VIII" de la conférence biennale SPIE "Astronomical Telescopes + Instrumentation", Jean-Philippe Berger, astronome à l’Observatoire des Sciences de l’Univers de Grenoble et rattaché au laboratoire IPAG, s’est vu remettre le prix Michelson.
Les particules telles que le carbone suie (résidus de combustion) et les poussières sahariennes assombrissent le manteau neigeux lorsqu’elles se déposent à sa surface. Par conséquent, une plus grande proportion de l’énergie solaire est absorbée par la neige, ce qui en accélère la fonte au printemps. Toutefois, le rôle de ces dépôts sur la dynamique annuelle de l’enneigement et les tendances climatiques de la durée d’enneigement est encore mal connu.
Durant l’année universitaire 2022-2023, le centre INRAE Lyon-Grenoble Auvergne-Rhône-Alpes (membre de l’OSUG), l’OSUG et l’Université Grenoble Alpes co-organisent une résidence artistique dont l’objectif est d’interpeller sur le changement climatique. Explications.
Le diabète de type 2 est une maladie métabolique particulièrement décrite chez l’homme et dont l’étiologie peut être attribuée à la sédentarité, la malbouffe et la pollution. Cependant cette maladie n’a jamais été décrite chez des espèces ectothermes comme les poissons ou les amphibiens. En étudiant des grenouilles vertes issues de fermes d’élevage nourries avec une alimentation riche en graisse et en comparant les effets de cette alimentation avec une exposition aux perturbateurs endocriniens, des chercheurs (...)
Neuf mois après son lancement, le télescope spatial James Webb fournit des images inédites d’une exoplanète, les premières jamais obtenues dans l’infrarouge moyen. Ce type d’images doit révolutionner notre connaissance des mondes extrasolaires. Une équipe d’astronomes français a été impliquée dans les observations de cette planète et dans la conception des coronographes du télescope.
La calotte glaciaire antarctique représente le plus grand contributeur potentiel à l’élévation globale du niveau des mers. Cette contribution est largement contrôlée par la fonte basale des plateformes de glace (extensions flottantes de la calotte glaciaire ou ice shelves). L’impact des variations climatiques, et tout particulièrement des variations de régime des vents circumpolaires, sur la fonte basale est encore mal connu. Ainsi, on ne sait pas comment l’augmentation du Mode Annulaire Austral (SAM (...)