Chaque année, l’attribution des médailles du CNRS célèbre les chercheurs et chercheuses et les agents qui contribuent de manière exceptionnelle au dynamisme et à la renommée de l’institution. Cette année, 4 chercheurs.ses de l’OSUG ont été lauréats.tes !
Canicules, sécheresses, inondations, incendies … Le changement climatique se manifeste désormais très concrètement dans notre quotidien. Pourtant, alors que les scientifiques nous alertent depuis près de 50 ans sur le sujet, le citoyen peut avoir l’impression que les politiques publiques ne sont pas toujours à la hauteur. De leur côté, nombre de chercheurs et chercheuses ont récemment exprimé des frustrations : en février dernier, une tribune de 1400 scientifiques dénonçait un « discours de (…)
Selon une étude réalisée au cours de l’expédition MOSAiC (Multidisciplinary drifting Observatory for the Study of Arctic Climate), la chimie de l’iode joue un rôle majeur dans le contrôle de l’ozone dans l’Arctique, une espèce chimique qui agit comme un gaz à effet de serre.
La diminution de l’ozone stratosphérique, en particulier dans l’Antarctique, est bien connue. Les émissions anthropiques de chlorofluorocarbones (CFC) en sont le principal facteur. Toutefois, des phénomènes de (…)
Pouvant contribuer de manière significative aux variations du niveau marin, la question de la stabilité de la calotte polaire de l’Antarctique de l’Est face aux réchauffements atmosphériques et océaniques est encore largement ouverte. Alors que l’on a pu observer ces dernières décennies une diminution de l’épaisseur de glace et des pertes de masse accrues dans la région du bassin sous-glaciaire de Wilkes (antarctique est), cette question revêt une importance capitale.
Dans une nouvelle (…)
Les écosystèmes de montagne sont complexes, dynamiques et extrêmement fragiles. Nous commençons seulement à comprendre l’écologie fonctionnelle des écosystèmes de montagne, mais les recherches internationales suggèrent déjà que la modification des communautés d’espèces sera préjudiciable à l’environnement, à la biodiversité et donc à un élément essentiel du système de soutien de la vie sur Terre. Une nouvelle étude, impliquant Ignacio Palomo, chercheur à l’institut des géosciences de l’environnement (IGE-OSUG, CNRS/UGA/IRD/Grenoble-INP-UGA), basée sur le manifeste "World Scientists’ Warning to Humanity" publié par l’Alliance of World Scientists, décrit les principales menaces pesant sur les écosystèmes montagnards et ses conséquences pour les sociétés humaines.
L’hydrogène naturel (ou hydrogène blanc) fait l’objet d’un intérêt croissant dans un contexte où il est devenu indispensable de trouver des alternatives aux combustibles fossiles. Produit au niveau des rides médio-océaniques lentes, à la faveur de réactions d’hydratation du manteau (serpentinisation), l’H2 naturel semble pouvoir aussi se former en contexte continental loin de toute roche mantellique.
Des concentrations bien supérieures aux teneurs atmosphériques ont été mesurées dans les cratons vieux de plus de 500 millions d’années [1]. L’origine et le comportement géochimique de cet H2 naturel continental restent encore mal comprise et il est difficile d’avoir aujourd’hui une estimation fiable de la ressource en H2.
À 1h14 cette nuit, la sonde DART va arriver à très grande vitesse sur Dimorphos, un petit astéroïde. Cet impact n’est pas un accident, mais bien une tentative de dévier la trajectoire d’un astéroïde… afin de savoir si nous pourrions utiliser cette méthode pour nous protéger des corps qui pourraient entrer en collision avec la Terre – un évènement très peu probable mais aux conséquences qui pourraient être désastreuses.
Le 20 juillet 2022, lors de la session "Optical and Infrared Interferometry and Imaging VIII" de la conférence biennale SPIE "Astronomical Telescopes + Instrumentation", Jean-Philippe Berger, astronome à l’Observatoire des Sciences de l’Univers de Grenoble et rattaché au laboratoire IPAG, s’est vu remettre le prix Michelson.
Les particules telles que le carbone suie (résidus de combustion) et les poussières sahariennes assombrissent le manteau neigeux lorsqu’elles se déposent à sa surface. Par conséquent, une plus grande proportion de l’énergie solaire est absorbée par la neige, ce qui en accélère la fonte au printemps. Toutefois, le rôle de ces dépôts sur la dynamique annuelle de l’enneigement et les tendances climatiques de la durée d’enneigement est encore mal connu.