En dehors des volcans, les roches vitrifiées sur terre résultent d’incendies spontanés déclenchés ou alimentés par des composés organiques fossiles (charbon ou gaz) qui produisent ce que les géologues appellent des « paralavas » ou laves paradérivées. Mais on connait aussi des verres formés lors d’impact hypervéloces d’astéroïdes. Distinguer entre les deux origines s’avère souvent assez évident en présence de veines de charbon dans le premier cas ou de cratère d’impact dans le second. En (…)
Les mécanismes de préparation des grands tremblements de terre restent mal compris et documentés. C’est pourtant une question cruciale pour parvenir à une meilleure évaluation du risque sismique aux frontières de plaques, à laquelle des chercheurs du laboratoire ISTerre (CNRS / Université Grenoble Alpes / Université Savoie-Mont Blanc / IRD / IFSTTAR ), associés à d’autres laboratoires internationnaux , ont tenté de répondre. Deux modèles concurrents ont été proposés pour expliquer la phase (…)
Pour tenter de savoir pourquoi les arbres ne poussent pas au-delà d’une certaine altitude sur toutes les montagnes de la planète, une équipe internationale coordonnée par le professeur David Wardle de l’Université d’Umea (Suède), dans laquelle figuraient des chercheurs du Laboratoire d’Ecologie Alpine de Grenoble (LECA, CNRS / Université Joseph Fourier / Université de Savoie), a mené une enquête inédite sur sept massifs montagneux situés en zone tempérée. A l’appui d’analyses effectuées dans (…)
Les naturalistes ont pressenti, dès le XIXe siècle, que les continents étaient découpés en de vastes écozones au sein desquelles les communautés animales partageaient les mêmes caractéristiques évolutives. Dans un article publié récemment dans Nature Ecology & Evolution, trois chercheurs du Laboratoire d’Écologie Alpine de Grenoble (LECA, CNRS / Université de Grenoble Alpes / Université Savoir Mont-Blanc) expliquent pour la première fois l’origine de ces grandes régions biogéographiques. (…)
Le Sahel évoque communément des images de sécheresses du fait des déficits pluviométriques extrêmes qui ont touché la région dans les décennies 1970 et 1980. Une facette moins connue du climat sahélien vient d’être dévoilée par des chercheurs de laboratoires anglais et français1. Ils ont utilisé des mesures de pluie in situ et des données satellitaires pour analyser l’évolution des orages de mousson au Sahel et mis en évidence un triplement de la fréquence des pluies extrêmes au cours des 35 (…)
Les zones de subduction produisent les séismes les plus forts et les plus destructeurs jamais enregistrés sur Terre. Plusieurs chercheurs internationaux , dont certains des laboratoires Geoazur (CNRS / IRD / OCA / Université Nice Sophia Antipolis) et ISTerre (CNRS / Université Savoie Mont Blanc / IRD / IFSTTAR / Université Grenoble Alpes) se sont regroupés pour déterminer la localisation et l’extension des zones de ruptures sismiques des prochains grands séismes, qui demeure l’un des défis (…)
Des chercheurs en sciences de la Terre, économie et sciences sociales ont publié en mars 2017 un article dans la revue Nature sur l’approvisionnement en minéraux et métaux.
Pour pouvoir réaliser les objectifs de développement durable de l’Organisation des Nations Unies et mettre en œuvre l’Accord de Paris sur le climat (COP21), une mutation technologique à l’échelle mondiale s’impose, note le groupe de scientifiques qui vient de publier un article dans Nature sur l’approvisionnement (…)
Des chercheurs de l’Institut des Géosciences de l’Environnement (IGE/OSUG, CNRS / IRD / UGA / Grenoble INP) impliqués dans l’observation des pluies intenses et crues rapides sur les bassins versants cévenols viennent de publier un rapport de données dans le cadre du projet HyMeX et à la suite du projet ANR FloodScale. L’important nombre de variables observées, la diversité des capteurs impliqués ( à la fois in situ et par télédétection) et la fine résolution spatio-temporelle (de l’ordre du (…)
Les mesures de l’expérience CONSERT de la mission Rosetta ont permis pour la première fois d’observer l’intérieur d’une comète et d’estimer la composition moyenne du noyau. Cette étude décisive montre que les comètes sont principalement composées de poussières riches en matériau carboné. Ce travail a été publié, le 7 mars 2017 dans le journal MNRAS (Monthly Notices of the Royal Astronomical Society) édité par Oxford University Press [1]. Il a été mené par une équipe dans laquelle des (…)
L’innovation, qu’elle soit sociétale, scientifique ou technologique, se situe souvent à la frontière des disciplines. Favoriser la multidisciplinarité pour faire progresser la science est l’un des focus de l’IDEX Université Grenoble Alpes, qui a lancé l’appel à projets CDP (Cross Disciplinary Program) labellisant sept projets exceptionnels, dont trois impliquant l’OSUG et ses laboratoires.